Ils sont six. Ils n’ont pas fait naufrage. C’est plutôt une prolongation, de la nuit. De la fête. Un garçon assis avec son accordéon chromatique, donne le ton. Ça chante, ça rit. Quelques tranches de jambon, l’emballage plastifié éventré…Des commentaires à voix haute. Des cris. De la bonne humeur.
Le jaune toujours présent, en verre, cette fois. Ces deux-là vont dormir de tout leur soul, n’en doutons pas. Deux jeunes filles, d’humeur joyeuse également. Le septuagénaire qui lit « l’Equipe », le béret sur la tête, bat du pied en mesure. Une jolie dame, d’un certain âge, qui entre pour son café quotidien, arbore un franc sourire.
L’écran de télévision et les images du match de football, Nouvelle-Zélande/Japon donne à tout cela un air universel, à défaut d’intéresser quiconque, ce matin !
Quelques airs d’ici, » Fandango feu de la Saint-Jean » et ce pèlerinage des troisième mi-temps, cher, si cher à mon ami Pierre-Yves. Une injonction dont on ne se passe pas. Une injonction réclamée.
« Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la colline, de l’attendre avec un petit bouquet d’églantines. » quel beau programme après un vendredi soldé par les marchands, les vendeurs.
Un oxymore, pour un dimanche matin pluvieux puis ensoleillé subitement.
Agur
Plaisir du café partagé avec vous à distance, Christian. On s’y voit très bien 🙂
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On arrivera à en boire un dans la vraie vie…Sourire.
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