En 1971, Mitterand part à la conquête du Parti socialiste avec un discours « de rupture avec l’ordre établi ». Son propos fait suite à celui de Mauroy qui évoque une « révolution dans la sécurité, c’est-à-dire sans violence ». En 1981, on aura droit à la « force tranquille ». Pour un homme qui ne l’était pas, tranquille.
En 1988, la génération Mitterand ou l’invention de la marque par le suppôt de Rolex*. Un règne intranquille, avec quelques cadavres, et une trajectoire méritoire d’ajusteur, brisée prés du canal nivernais à la Jonction…
Plus loin, ou plus prés, on aura « le travailler plus pour gagner plus », qui est surtout devenu un « travailler plus longtemps et fermez-la ». Pour le moment « la finance ennemie » évoquée comme un adversaire à maîtriser – à tout le moins-clôture ce florilège. Le mot ou l’idée-force que l’on retient, sur laquelle les suffrages se sont basés pour, leur soutien, apporter.
L’un des rares points positifs de cette campagne est que la phrase-choc n’a pas été prononcée…encore! Si ce n’est une grossière tentative de « je vous ai compris », compréhensible dans une époque réactionnaire. Elle viendra sur le tard, cette démagogique formule, et exprimera la promesse dont on se dédiera.
« On » le futur cochon.
Rolex* : J.Séguéla a dit en 2009 que « celui qui n’avait pas une Rolex à cinquante ans avait raté sa vie »…Il est à ce moment un fervent soutien de N.Sarkozy. Sans commentaires.